les soirées d’été sont douces assise dans la cour.
face au toit gagné par la mousse
rêvasser
se demander
comment
en est-on arrivé là
cachées
les choses d'importance
râpeux
le cri
des freux
lierre couvrant la fenêtre
rester là
sans
courage
sans
bouger
sans
réussir à
ne plus penser
abasourdie
la ville si calme
mais la nuit elle
ricane.